En art,
le réalisme
a été le mouvement dominant pendant la seconde moitié du 19ème siècle
bien qu'il soit difficile parfois de situer le réalisme dans le temps
voir même géographiquement. Le terme a été utilisé à propos de toute
forme d'art représentatif, pour parler aussi du naturalisme et parfois
sujet de controverse pour les historiens d'art lorsqu'il s'agit classer
les peintres: généralement entre le romantisme et le symbolisme.
Caractérisé par la recherche d'objectivité dans la description de la
réalité, de la nature, de l'homme, le réalisme voulant coller à la
réalité serait anti-idéaliste voire révolutionnaire, se assant des
conventions dans les compositions : une peinture de genre plutôt que
d'allégorie ou d'histoire, se voulant fidèle dans des scènes de la vie
paysanne ou dans les tons éclatants. Parmis les peintres réalistes :
Edouard Manet, Courbet, Ferdinand Waldmüller, Friedrich Wasmann, Adolf
von Lehnbach, Wimhelm Leibl.
D'autres peintres plus académiques s'appuyant sur la technique
(anatomie, tracé, perspective, choix des détails et des fonds)
s'appuyant parfois sur la photographie et les avancées techniques
veulent restituer ce qu'ils voient dans leurs voyages, plus seulement
les vies sociales ou les gens. Certains comme Gerome, Passini ou
Verestchagin amènent un réalisme éthnographique.
Les réalistes anglais se tournent vers un réalisme historique et
académique.
Arthur Hughes (27 janvier 1831 - 23 Décembre 1915), Augustus
Leopold Egg, Robert Martineau peignent des situations difficiles, des
drames individuels. D'autres veulent transcrire une perception directe
sans préparation. On passe vers 1880-1890 à la peinture de plein air
pour les sujets et les paysages.